De Chènehutte-Trèves-Cunault à Saint-Georges-des-Sept-Voies Etape du 14 juillet

, par Christine, Maryvonne

AIDE Pour afficher le diaporama, cliquez sur la photo centrale


Après avoir passé une bonne nuit, et pris un costaud petit déjeuner avec des confitures maison, nous reprenons la route. Pendant les derniers préparatifs, je fais la causette avec une dame qui occupe le gîte voisin, où vient de se dérouler une rencontre familiale sur 3 jours ; elle aussi plie bagage et me souhaite bon vent.
Nous entamons la journée sous le soleil, et nous nous dirigeons vers l’Ellipse de l’Orbière, un lieu bien connu d’André et Nicole, et qu’ils ont très envie de nous faire découvrir. Nous roulons dans un paysage vallonné, fait de bocage et de cultures. Nous stoppons devant un champ tout rose, puis tout blanc ; il s’agit de lavatères et de nigelles puis ce sont les champs d’oignons en graines. Toutes ces plantes sont cultivées pour le ramassage de la graine.
Nous arrivons au point de rencontre fixé : l’Ellipse de l’Orbière. Là, nous attendons Roger et Christine qui ne tardent pas à se joindre à nouveau au groupe. Ce lieu est surprenant, étonnant, ça en vaut le détour. C’est un artiste d’origine polonaise qui a racheté cet ancien village troglodyte, pour en faire un lieu artistique et unique en son genre. Qu’a-t-il voulu signifier à travers ces sculptures ? C’est un projet qui l’a occupé une partie de sa vie, et qui représente un travail colossal de déblaiement, en autre.

Après la visite, c’est le moment du pique-nique sur une table dans la grande cour du troglodyte à l’ombre d’un noyer. Pendant ce temps Christine reconduit Béatrice et Francis sur le chemin du retour ; le week-end est finit, le travail les attend dès demain matin. Nous sommes en fin de repas, quant tout à coup une petite averse nous rappelle que le temps peut changer très vite. Le guide très sympathique, nous propose même une grande thermos de café.

Le soleil est revenu, mais un petit vent s’est levé et nous prenons la direction de Brissac-Quincé pour la visite du château. Dès le départ nous nous engageons dans une mauvaise direction : ça monte, ça monte en forêt (après le déjeuner çà nous coupe les pattes et le souffle). Nous revenons sur nos pas, et reprenons une route plus directe, mais avec plus de circulation. Le vent est contraire, et nous peinons, le château est encore loin. Au passage nous admirons les grands champs d’oignons en graines.
Après avoir bien pédalé et transpiré, nous arrivons enfin au château. C’est un très beau château de famille qui domine la vallée de l’Aubance, situé dans un magnifique parc de cèdres centenaires ; avec du beau mobilier, il y a même un théâtre.
Après cette visite, notre vétéran de 80 ans, André R. nous abandonne pour rentrer chez lui avec son cher camion. Je ne sais pas dans quel état il aura retrouvé son véhicule, mais aux dires d’André L. qui l’a piloté jusqu’ici, il a subi bien des déboires.

Retour vers notre gîte d’étape de Saint-Pierre-en-Vaux sur la commune de Saint-Georges-des-Sept-Voies. Chouette, ça roule tout seul pour le retour, le vent nous pousse vers le bercail. Bientôt c’est l’arrivée dans notre gîte troglodyte.
Nous découvrons ce gîte original, insolite ; deux grandes chambres, cuisine, grande salle, salon et la cour intérieure avec grande table. C’est très sympathique. Les femmes étant au nombre de 7, il est décidé que nous dormirions dans la chambre des 7 nains, les lits sont alignés les uns à côté des autres comme dans Blanche Neige. Les garçons s’installeront dans le dortoir des randonneurs au rez-de-chaussée. Nous nous installons dehors pour le repas : pâtes au saumon à la crème fraîche et fromage râpé (un régal), fromage, dessert et vin à volonté. -nos chefs sont à la hauteur-. La soirée est sympathique et conviviale au milieu de ces troglodytes.
La journée a été fatigante, et après le rangement, la vaisselle, nous regagnons notre lit. Avant l’extinction des feux, André, notre chasseur d’images, vient prendre quelques photos souvenir de notre dortoir de nains.

Article suivant Article précédent