De Dommartin-Lettrée à Noirlieu Étape du 10 juillet

, par Bernard, Denis, Jacqueline, Jean-Paul, Sylvie

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Ah oui !!! la côte est rude et longue à la sortie de Dommartin Lettrée. Les bulles de la veille auraient- elles laissé des traces dans nos muscles ? Mais au sommet, l’effort est récompensé. Le spectacle grandiose de la nature défile à droite comme à gauche. Pendant plusieurs kms, sans donner un coup de pédale, nos baudriers servant de voile, nous découvrons ce tableau : les parcelles passent du vert clair au vert foncé, puis au jaune paille, puis à un jaune encore plus pâle puis plus sombre ou encore au marron, du colza au blanc des pommes de terre en fleurs ou encore du pavot (qui fleurit blanc/mauve) aux coquelicots pimentés de rouge.
Les éoliennes sur la colline semblent actionner le machinisme qui déroule cette scène. Nos yeux ne se fatiguent pas de regarder, seules quelques voitures viennent perturber ce rêve matinal. Nous traversons des villages aux anciennes maisons à colombages magnifiquement restaurées et fleuries. Les petites églises se ressemblent, construites au milieu du cimetière avec un petit clocher, les nefs et porches autour. On dirait une poule qui couve, les ailes écartées, ses poussins. Nous contournons Chalons-en-Champagne, au nom pétillant qui a remplacé Chalons-sur-Marne.
Sur la route, nous croisons un groupe de jeunes saisonniers qui arrachent les betteraves montées en graines. La sucrerie ne prend pas ces betteraves dégénérées. La graine pourrait, les années suivantes, envahir le champ et le rendre improductif.
Depuis plusieurs kilomètres, nous apercevons une épaisse fumée s’élever à l’horizon, ce n’est pas un puits de pétrole mais une usine de déshydratation de luzerne. Celle-ci est transformée en bouchon pour l’alimentation des animaux. L’odeur qui se dégage nous surprend agréablement. Elle fonctionne d’avril à octobre, les producteurs locaux l’alimentent durant toute cette période.
Arrivés à Noirlieu, la soirée est loin d’être terminée. Marie-Andrée, Maire en 2005 et qui a passé la main en mars dernier à Pascal, nous invite à nous désaltérer.
C’est à 19h à la Salle des Fêtes que nous sommes attendus. Nous serons plus d’une cinquantaine de personnes à l’apéro et au repas que les habitants ont préparé.
Ils nous demandent des nouvelles d’Iga et de ses accompagnateurs. Les discussions vont bon train autour de la table où l’on trouve garçons et filles, jeunes et plus anciens.
Cette commune essentiellement agricole, sait aussi cultiver l’accueil et la convivialité. La soirée se terminera à plus de minuit. Nous dormirons chez l’habitant. Merci à Annick et Bernard ainsi qu’à Isabelle et Benoît. Le lit est très bon et cela change du matelas . Le matin, nous avons droit à un copieux petit déjeuner.

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