De bon matin vers 9h00, nous quittons le « Flowers camping » de Saint-Thibault, en bord de Loire. Nous empruntons le circuit de la Loire à Vélo le long du canal latéral à la Loire. Ce canal s’étend sur 196 km de Briare à Digoin. Il entre dans la Nièvre en franchissant l’Allier par le pont-canal du Guétin. Le département de la Nièvre a aménagé une voie verte au départ de Nevers jusqu’au pont-canal. L’aménagement se poursuit en Saône et Loire dans le cadre de l’Eurovéloroute des Fleuves.
Faute d’indications suffisantes, nous avons un peu perdu la boussole, mais nous retrouvons rapidement la bonne voie vers Bannay. Le Maire du village a voulu voir passer les cyclistes dans son bourg, donc en bonus : traversée de la nationale, raidillons, chaussée traversée de rigoles en béton (attention les coccyx !).
Sur le parcours, nous traversons l’écluse du Boisrond et nous nous dirigeons vers Léré et Belleville-sur-Loire. Nous ne pouvons pas manquer la centrale nucléaire, fleuron du tourisme de Loire ! Elle n’arrive même pas à cacher son nuage de vapeur par temps gris.
Une petite pluie nous oblige à enfiler les capes. Notre styliste, Sylvie, transforme la cape de Maryvonne, un peu ample, en une tenue très seyante, avec rosace au dos. La pause-café se fait à Belleville, au pied de la centrale.
Le pique-nique nous attend à Arquian. Nos gentils intendants nous ont trouvé, comme chaque jour, un coin agréable avec tables de pierre. Malheureusement, nous sentons bien que l’éclaircie sera de courte durée ; le repas sera, comme d’habitude avalé à la vitesse grand V, dommage !
Nous reprenons la route pour environ 13kms. Si le matin, avec nos capes, c’était vélo et sauna intégré, l’après-midi, nous étions trempés comme des canards.
La route était belle et ombragée dans le bois de Bailly, mais il faudrait revenir l’apprécier sous un chaud soleil d’été. Nous sommes trempés et dégoulinants et nous arrivons en plusieurs petits paquets à la Ferme du Château de Saint-Fargeau : Car Roger très malchanceux crève pour la deuxième fois. Christine, Sylvie, Francis et Jean-Marc l’assistent, le soutiennent dans ce moment difficile. Comble de malchance, nos bons samaritains ont cru voir leur dernière heure arrivée : un fou avec son camion laitier et sa remorque de travers a failli les faucher sur le bord de la route.
Finalement tout rentre dans l’ordre, le gîte à la ferme est bien accueillant.